L’engagement RSE

Pendant les travaux et leur préparation 

Le chantier a été l'occasion d'exprimer un volontarisme sur le sujet à maintes reprises :

• via le montage juridique : un lot réemploi (difficilement compatible avec les contraintes des marchés publics) figurait dans l’appel d’offres aux entreprises. Ce lot a été remporté par un groupement de 3 associations qui couvraient, à elles trois, toute la chaîne du réemploi. Puis la phase de diagnostic-ressource (qui consiste à identifier ce qui est réutilisable dans le bâtiment ou à identifier des sites en démolition traités comme des gisements de ressources dans un périmètre proche) a été réalisée par la coopérative Bellastock avec pour effet de pouvoir récupérer des sanitaires, des éléments de charpente en provenance d’un autre chantier du département, un plancher issu de la démolition de l’école voisine du Coudray, des milliers d’ampoules usagées pour fabriquer les lustres dessinés par Projectiles (dans le cadre d’un partenariat avec Ecosystem, opérateur national du recyclage des ampoules).
   
• via la sobriété de l'architecture de l'agence Caractère Spécial - Matthieu Poitevin (aujourd'hui Va jouer dehors) et le recours à des matériaux bruts et peu coûteux (béton cellulaire, bac acier, bois)
   
• via l'importance accordée à l'aspect paysager du projet, pris en charge par l'atelier Roberta. Il existait une obligation légale à protéger les espaces boisés classés et les arbres remarquables mais la protection dont ces sujets ont bénéficié (plots béton au pied et palissades en bois à claires-voies) a été supérieure aux exigences réglementaires. Par ailleurs, le choix a été fait de protéger de la même manière les arbres dits non remarquables. L'atelier Roberta a planté 140 nouveaux arbres, en plus des 60 déjà existants (grands cèdres centenaires, pins Monterey, charmes...).

Et aujourd'hui ?  

Les engagements actuels sont nombreux et d’envergure variée. Certains sont ambitieux, comme la qualité de vie au travail, l’éco-conception des décors, la politique d’achats responsables ou la charte d’accueil des compagnies.
D’autres, plus tangibles, sont d’ores et déjà mis en application : la mise en place de bacs à compost et de récupérateurs d’eau ou l’achat d’un véhicule électrique.

Face aux défis climatiques, démocratiques et à la crise du spectacle vivant, Mixt choisit de mettre en place des modes de production / diffusion en phase avec ses objectifs RSE : participer au ralentissement de la course à la création en valorisant les spectacles déjà créés, soutenir des formes d’art relationnel qui maintient les artistes sur un territoire dans la durée, ou organiser des tournées à impact carbone réduit en allongeant les tournées (grâce au réseau des Partenaires artistiques de Loire-Atlantique) ou en s'inscrivant dans des tournées existantes. La parité, la mixité et l’emploi artistique sont placés au cœur des choix de production et de programmation.

Inscrit dans la dynamique nationale Mieux produire, mieux diffuser, Mixt travaille en réseau aux côtés de Solstice, Pôle international de Production et de Diffusion en préfiguration dont il est un acteur aux côtés du Lieu Unique, du Centre Chorégraphique de Nantes, du Quai CDN d’Angers et du CNDC d’Angers. Mixt est aussi un partenaire actif de l’ONDA, pour inventer un modèle plus durable et solidaire pour le spectacle vivant.